Bike Thiefs, c’est un trio post-punk un peu à mi-chemin entre Parquet Courts et une discussion de fin de soirée avec Charles Bukowski.
Formé du bassiste Kris Pandeirada, du batteur Andrew Fasken et du guitariste/chanteur Marko Woloshyn, le groupe torontois inhale les influences musicales comme on peut s’attendre d’une gang de milléniaux audiophiles. Avant la formation du groupe, Pandeirada se fait les dents à produire des beats hip-hop dans le sous-sol alors que Woloshyn se réfuge dans sa chambre pour transcrire la musique de Leonard Cohen. Fasken, lui, nous vient de la scène punk rock des années 2000. Il organisait alors des concerts et jouait du hardcore.
Avec le temps, Bike Thiefs a raffiné son cocktail de guitares tranchantes, mélodies vocales illicites et rythmes primaux pour en faire des hymnes post-punk accrocheurs. La formation se tient occupée à tourner à travers le Canada et les USA. Ils ont d’ailleurs ouvert pour des artistes comme Wavves, Antarctigo Vespucci (Jeff Rosenstock & Chris Farren) et The Dirtyy Nil.
Le premier album du groupe paraît en 2020 sur l’étiquette Stomp Records. Enregistrées au réputé Candle Recordings Studio avec à la réalisation Josh Korody (Dirty Nil, Weaves, Dilly Dally), les chansons plongent le groupe dans le son de leurs débuts et parlent des aléas de la vie ennuyante de banlieue.