Flatliners

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Si vous passiez chaque minute, chaque seconde de votre vie adulte sur la route, vous pourriez faire un disque comme Dead Language.

Il se passe quelque chose quand quatre personnes jouent de la musique ensemble, jour après jour, pendant dix ans. Dans chaque sous-sol, chaque immense salle de concert, chaque petite ville européenne qui veut bien les accueillir, les mêmes quatre personnes jouant des mêmes instruments. Une décennie complète de billets d'avion et de réparations de fourgonnettes, de gueule de bois et de restauration rapide. À un moment donné, l’interaction entre les instruments, les membres, transcende l’amour fraternel des groupes en tournée et entre dans le domaine terrifiant de la télépathie digne de jumeaux. Les Flatliners ne sont plus seulement quatre gars à frapper des riffs à cinq cents miles de la maison tous les soirs. Ils sont quatre mecs à frapper des tours dans les couloirs de l’hôtel Overlook, tout comme les jumelles troublantes de The Shining. Vous voyez où je veux en venir?

Cela fait trois ans que Cavalcade (2010), l’album le plus populaire de The Flatliners a vu le jour. Disque énorme, il a réuni des amis célèbres tels que A Wilhelm Scream et Dillinger Four dans de chansons gigantesques comme «Shithawks» et «Bleed».

C’est la raison pour laquelle Dead Language constitue la réponse parfaite: c’est le son brutalement croustillant de quatre personnes réunies dans une pièce, le gain sonore d’une décennie à apprendre comment jouer comme une unité féroce. Sa force ne vient pas des guitares saturées ou de basses, mais de sa précision. Le talent de composition du groupe est aussi affûté que leur jeu, ce qui leur donne la liberté d’arriver directement au but («Young Professionals») ou de prendre leur temps pour avoir un impact («Ashes Away»).

Les disques des Flatliners ont toujours été un portrait fidèle et honnête de l'endroit où le groupe vivait, de l'explosion juvénile de Destroy to Create (2005) aux nuances de l'âge adulte dans The Great Awake (2007), raison pour laquelle Dead Language, l’album le plus direct et le plus mature du groupe à ce jour est un monument à l'honnêteté de dix ans dans les tranchées.

Albums

The Great Awake
Flatliners
“The Great Awake”
UNN037
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Destroy To Create
Flatliners
“Destroy To Create”
STMP047
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